L’accueil des élans contributifs, la confiance et la transparence sont au cœur de nos réunions plénières et de nos ateliers librement organisés.
L’assemblée des Communs fonctionne sur un système de réunions plénières et d’ateliers thématiques, elle se réunit :
- habituellement à Lille
- tous les derniers jeudi du mois
- le lieu est déterminé à chaque rencontre (voir le calendrier)
Depuis sa conception, l’organisation de l’Assemblée est le fruit des propositions de ses membres. Au fil du temps, des pratiques simples ont été mises en place, qui privilégient :
La convivialité
Chaque Assemblée commence autour d’un repas pris en commun qui permet de faire connaissance, d’accueillir les nouvelles personnes, d’échanger des nouvelles des communs dans lesquels les membres sont impliqué.e.s, mais aussi de ceux avec lesquels nous sommes simplement en lien.
Généralement nous prenons soin de choisir un lieu qui propose de la restauration bio, végétarienne,… et chacun.e peut aussi apporter des choses à partager,
La liberté d’action
Pendant le repas pris en commun, chacun peut proposer un sujet d’atelier. Certains reviennent régulièrement (comme l’atelier d’initiation au communs), d’autres émergent en fonction des idées et objectifs du moment.
Les ateliers démarrent immédiatement après la fin de la plénière, chacun s’installe dans un endroit du lieu choisi, et les participants circulent librement entre les ateliers.
L’Assemblée fonctionne globalement sur un principe de liberté d’action : le principe est de laisser les autres agir et d’agir soi même de manière constructive au lieu de critiquer. Par exemple, si un atelier ne semble pas convenir, ou ne pas fonctionner comme on le souhaiterait, on peut très bien en créer un autre sur le même sujet et avancer à sa manière (c’est le « droit au fork »).
Pour en savoir plus sur la gouvernance par l’action (do-ocratie)…
La confiance & la transparence
Au lieu de perdre beaucoup de temps et d’énergie à chercher forcément un consensus avant d’agir, nous préférons favoriser la confiance dans l’intelligence individuelle et collective en mettant l’accent sur l’accueil des élans contributifs en considérant chacun.e comme un « pair » autonome.
Aussi, chaque membre de l’assemblée peut proposer des actions à mettre en œuvre sur un mode stigmergique :
- une action n’a pas besoin d’obtenir de consensus pour être démarrée, on peut même faire un atelier tout.e seul.e ;
- les ateliers sont ouverts et libres : les autres membres ont tout loisir de rejoindre une initiative ou d’en proposer une nouvelle ;
- l’important est de laisser des traces écrites des actions. Pour cela on utilise généralement le wiki, ce qui permet de documenter le travail effectué en toute transparence, pour nous mais aussi pour les autres (ce qui permet à chacun.e de rejoindre un atelier en cours ou de s’en inspirer).
Pour en savoir plus sur la stigmergie comme modèle de gouvernance…
Le consentement
De manière générale, nous privilégions l’écoute et les échanges aux processus de votes.
Dans quelques rares cas où l’Assemblée estime qu’il est important de recueillir l’avis du plus grand nombre, nous utilisons le vote par consentement. Le principe est simple : en consensus tout le monde dit « oui », en consentement, personne ne dit « non »
Un.e membre peut donc exprimer (mais n’est pas obligé.e) :
- son accord
- son abstention
- son désaccord : « je ne suis pas d’accord avec la proposition mais je peux vivre avec«
- un blocage : « il m’est impossible de laisser faire cela« . En cas de blocage, la discussion est ouverte afin de trouver un moyen de lever l’objection.
Les décisions financières, de prise de position publiques ou liées à l’évolution du document « Charte des pratiques » sont donc prises selon ce processus :
- suite à une discussion de 7 jours dans le Loomio global donnant lieu à une proposition claire
- par un vote ouvert pendant 7 jours dans le sous-groupe « Membres » du Loomio
Pour en savoir plus sur la prise de décision par consentement…